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Les écrits de Paul
12 avril 2006

A Monsieur GANDON ou GANDOIS

sans date peut être la même que celle pour la lettre à son frère.

Monsieur,

Je vous dois mille remerciements pour le zèle et l'habileté que vous avez mise dans le traitement de mes affaires vis à vis de mon frère et Madame Montgermont (Prudence) et puis plus par la manière honnête et délicate dont vous avez avec des parents.

J'ai adressé, il y a environ un mois une nouvelle procuration parce que je croyais l'ancienne un peu suranée et je l'ai adressée à Madame Dusel parce que d'après l'avis de ma soeur, je croyais devoir à cette aimable famille cette preuve de confiance, mais je serais enchanté qu'elle vous transmette ses pouvoirs et je l'ai prié même positivement de vous demander vos conseils. J'ai joint à cette pièce toutes les copies de comptes et instructions qui peuvent jeter du jour dans mes affaires et servir de base pour les règlements.

Je vous prie de vouloir bien en prendre connaissance et voir s'ils ne causeraient pas quelques changements essentiels en avantages dans ce que vous avez eu la bonté de règler pour moi.

C'est ce que je ne puis prévoir ne connaissant point encore les données d'après lesquelles vous avez établi mes comptes et statuts pour mes prétentions à la succession.

Je reste, monsieur, votre dévoué.

Même jour lettre à M. BANCHEREAU à DIEGO île de Madagascar

Ce navire vous portera un fusil à deux coups, j'en ai acheté deux et ai gagné 5 Sols ce qui me fait revenir celui-ci à 2 Sols, six bouteilles de tabac, 24 assiettes, 6 verres, 2 gargoulettes, 5 livres de fil à voiles. Vous vous trompez dans vos observations, une livre de ligne, 4 pièces de toile bleue, 3 fortes (piano) chères, 6 livres de pacotille.. Il était difficile d'avoir de l'argent de vos messieurs, ils ne m'ont remis que 250 Livres pour votre mandat dont je crains qu'ils aient connu l'objet ! Tachez de tirer parti de la chose.

Mon ami, je ferais ce que je pourrais sur les peignes.

Les enfants vous embrassent et ma femme vous fait mille compliments.

La mort de ma mère est une chose bien cruelle.

Banchereau se trouve être cousin avec Paul du côté de sa mère.

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